J'aime me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas (fini)

Zira D.Asling

Diary

10 Lignes mini
Je suis née le 1er avril, c'est bien pour ça qu'on ne me prend jamais au sérieux, à une heure du matin, ma mère souffrait depuis quatre-heures, mais mon père était là pour l'aider à surmonter cette douleur, quel homme charmant.
Lorsque je naquis, ma mère me considéra comme son plus grand bonheur et souhaitait pour moi que je serais la fille la plus coquette et lumineuse du monde, si seulement j'aurais pu lui faire éviter de rêver, mais je n'étais qu'un bébé.

les années passèrent, je grandis et devins très curieuse, mes parents remarquèrent que j'avais une préférence pour les jeux casse-cou que les poupées et jouer à la dînette, lorsque je partais dans le jardin, il ne fallait pas rêver pour me retrouver toute propre, un vrai petit cochon, c'est bien pour ça que l'on m'appela "cochonette".

Mon petit frère était désespéré, c'était le gros cerveau de la famille, il était adoré, moi, je m'en foutais, ce que j'aimais s'était le sport et les super-héros.
Bien que ma mère ne voulût pas que je devienne un garçon manqué, faisais tout ce que je voulais, mais quelque chose me manquait, je ne savais pas quoi à l'époque, ce qui me perturbait.

À l'école, on ne provoquait pas, car j'avais développé l'hypocrisie, ma mère m'avait toujours dit de l'être, car l'être ne nous protégeait que des sentiments nuisibles, elle faisait référence à la capacité d'aimer quelqu'un, elle me disait que je n'avais aucune chance en amour à cause d'un petit souci : de ce que j’étais devenue depuis ma naissance, alors je devins hypocrite, même si je savais que je ne serais pas amoureuse de sitôt.

Au cours des années, je découvris que j'aimais voir la souffrance sur le visage des autres, je le découvris lorsqu'une jeune fille que je n'aimais pas s'ouvrit le têt, car je l'avais fait rentrer dans un mur de pierre, ce que je ressentis était si fort que je ne pourrais jamais réellement le décrire, je me sentais à la fois vivante et reposée, contente et en colère,
Mélanger les sentiments peut donner un résultat étonnant.

C'est comme mélanger les couleurs, et l'on ne sait pas ce que ça donnera au final

Comparable au soleil couchant

Depuis cet accident, ma vie changea, je me posais beaucoup trop de questions, des questions aussi bien censé qu’insensé, je me renfermai sur moi-même, me créant un monde noir et sans espoir.
Moins motivée qu'avant, plus rayonnante à ma manière, la joie avait quitté mon corps, je me sentais inutile, pourquoi n'arrivais-je pas à répondre à mes questions ?
Mes frères ressemblaient de plus en plus à un soleil levant et moi, ma vie au soleil couchant...
La vie ne ressemblait plus qu'a une éternelle énigme que personne ne résoudra jamais.

Ouvre les yeux et vois les plaisirs de la vie

Le coté noir de ma vie dura jusqu'à mes 15 ans, c'est un mercredi de pluie que mon animale de compagnie, mon frère Canin mourra dans le jardin, en me lançant un dernier regard avant de rejoindre le reste de sa famille, il semblait heureux.
C'est à ce moment que ma vie changea, je compris que ce qui lui et me manquait : la liberté

Il souffrait depuis un bon moment, ses chiots étaient tout morts, sa compagne aussi.
Moi aussi, la liberté, c'est ça que je voulais, je me sentais comme un oiseau dans une cage, ou encore un petit oisillon, il fallait et casse les barreaux de la cage et que je vole de mes propres ailes.

Peu à peu, je me sentais être poussée vers la sortie de mon petit monde noir, je me sentais plus reposée, il fallait que j'ouvre les yeux et que je connaisse le plaisir.

Un nouveau commencement ?

Il y a un an, je reçus une lettre m’invitant à une école nommée Fedelmid, cette école, je la connaissais, mes frères y étaient entrés plus tôt, elle m'avait séparé d'eux.
Je me demandai si je devais y aller, encore une question...
Après de longues nuits mouvementées, je décidai d'y aller, mais préféra ne pas changer mon comportement, l'hypocrisie pouvait quand même m'aider...
J'allai donc à Fedelmid, la lettre à la main, elle semblait être la clef pour un nouveau monde que je ne connaissais pas, en ayant quand même pris une décision: Me faire passer pour un garçon, car en moi, je savais que j'en étais un