Ou est passé ma petite culotte ??? ♥ [Emma & Seerca]

Seerca

Keur sur ton p'tit cul de pétasse ▲

Ft. Emma

₪ Seerca s'était éveillée la tête dans le cul pour ainsi dire. Cette nuit avait été celle de la pleine lune, elle avait du rester coincer dans un corps qui ne lui appartenait pas vraiment, (une loutre cette fois) et dormait très mal. Imaginez vous, coincer dans des vêtements trop petits et trop serrés, ben c'est à peu près pareil mais en pire. L'avantage c'était que son lit lui paraissait plus grand m'enfin bon à quoi bon si on est à l'étroit dans son corps.
Donc, c'est bel et bien l'oreiller collé sur la joue et le nez dans les choux fleurs que la blondasse avait remonté deux cafés de la cafet'. Ses cheveux n'étaient pas démêlés, ses yeux étaient encore tout collés et en pyjama. Pyjama qui se résumait pour ainsi dire à un t-shirt évocateur et un shorty ras les pâquerettes. Les premières années semblaient choqués, les autres avaient l'habitude de voire la blonde et la brune à moitié déshabillées pour ne pas dire nue pour certains privilégiés. Quelques uns mattaient les jeunes filles quand elles passaient, mais pas tous.

Je disais donc que cette fille la, sans artifice, ni soustingue ni petite culotte se dirigeait vers les cafés. Elle en pris deux, croqua dans le cookie d'un de ses potos et remonta dans sa chambre ou l'autre pétasse ronflait. Elle s'assit à son bureau qui lui faisait plus office de table de petit dej' que de bureau à proprement parler. Après un moment une sonnerie retenti. L'hybride retourna à son lit, pris son polochon, tassa un peu la mousse, et se dirigea vers le second lit. Elle lança le polochon sur sa camarade, deux à trois fois, avant que l'autre n'ait le temps de réagir. Elle se débarassa ensuite de son objet de torture qui consistait à sortir Emma de son lit puis retourna s'assoir sur la chaise du bureau et sirota calmement son café.
Lorsque la brune sortit enfin du lit elle s'approcha de Seerca celle-ci lui lança un bonjour des plus amical et affectueux.

- Salut connasse !

La semi lui répondit quelque chose du même genre avec quelques remarques encore plus affectueuses quant à son réveil doux.

- Bien dormi ? ... Je sais moi non plus, c'était la pleine lune c'est terrible, tiens je t'ai remonté un café... oh mais de rien, par contre j'ai pisse dedans j'avais trop envie mais la flemme d'aller aux sanitaires...

Bien évidement ce n'était pas vrai mais comment résister à l'envie de faire chier sa coloc'? ₪

© Silver River 016

Un Soir d'hiver

Ft. Kate

J’avais commencé par rêver de licornes.
Ouais, des licornes. Mais pas n’importe lesquelles, hein ? Aha, faut pas déconner. Des PUTAINS de licornes à paillettes arc-en-ciel qui faisaient de la muscu’ en créant des cocktails dans un bar à gogo danseurs. Je m’appelle Emma, et j’ai seize ans. Je hais ma vie.
J’aurais pu croire que l’autre grognasse avait glissé de la LSD dans mon verre hier soir si tout cet adorable petit monde n’était pas parti en freestyle. Parce qu’on est dans ma tête, tout simplement.
En une fraction de seconde, je me suis retrouvé dans un champs de blé. Je suis pas allergique au gluten, j’ai rien à dire sur le blé, alors pourquoi ce décor ? Pourquoi ?!
Quand j’ai commencé à marcher, carrément blasée par la débilité de mon imagination, j’ai pas fais gaffe au reste, et devinez quoi ? Je me suis retrouvée avec un troupeau de lamas multicolores et épileptiques au cul. Comme si les licornes, c’était pas suffisant.
Eeet bien sûr, les lamas sont devenus des clowns tueurs. Lol.
Bon, ça ne s’est pas arrêté à la scène où je me suis retrouvé subitement dans le corps d’une blondasse qui m’étais familière, que je me suis faites tuée avec une hache rouillée (qu’est-ce que je censée comprendre là dedans ?) et que les clowns ont fini par violer un cadavre qui n’était pas le mien (déso’ blondasse inconnue-mais-pas-trop-en-fait).
Tout ce joyeux petit merdier à fini dans une salle disco où je me suis retrouvée obligée de danser avec des cactus. Alors là, c’est là que vous vous dites ‘‘Mais what the fuck ?’’
J’ai pensé exactement la même chose que vous.

Se réveiller en sursaut, c’est pas très agréable, surtout quand tu te manges un coussin rembourré pour biatch professionnelle sur le coin de la gueule. A ce moment là de l’histoire, j’étais déjà pas mal saoulée, et la danse des cactus m’avait achevé. Ouais, c’était qu’un rêve, mais pensez bien que c’était hyper réaliste. Peuh. Ma blondasse préférée n’était finalement pas faite tuer et baiser dans tous les sens par le cirque Pinder, parce qu’elle se tenait devant moi, victorieuse, l’objet du délit entre les mains. Bon, au moins, je serais pas obligée de faire semblant de pleurer à son enterrement. C’est que gâcher du maquillage, ça le fait pas trop.
Je l’ai fixé un moment, avec une expression entre le mépris et la joie je crois, puis j’ai attendu ses mots doux du matin.
- Salut connasse !
Bon, ça commence bien.
- Bien dormi ? ... Je sais moi non plus, c'était la pleine lune c'est terrible, tiens je t'ai remonté un café... oh mais de rien, par contre j'ai pissé dedans j'avais trop envie mais la flemme d'aller aux sanitaires...
Résumé de la situation : madame avait passé une mauvaise nuit, et décidait à présent de se venger sur moi. Lol. Elle rêve un peu trop, là. Je suis ai alors fait un long sourire de quatre mètre de long, avec un magnifique doigt d’honneur brandi sur ma main, et je me suis assise en tailleur sur mon lit, passant l’autre main dans mes cheveux pour enlever les nœuds et épis potentiels de ma magnifique crinière.
- Tu peux te le garder, ton café de merde.
J’ai attrapé un élastique sur ma table de nuit, et commençais à attacher ma masse capillaire en un chignon désordonné. Oui bah si vous êtes pas contents, vous pouvez aller voir ailleurs, je fais ce que je peux avec les moyens du bord.
Par contre, c’est moi qui délire, ou y’a vraiment une odeur immonde dans cette piaule ?
- Merde, ça sent le renfermé ici … Je sais pas en quoi tu t’es transformée, mais ça devait être bien dégueulasse. Bon, perso, j’ai pas en vie de shlinguer, donc tu m’excuses, mais je vais me laver. Hasta la vista, connasse.
Je lui ai pas laissé le temps de réagir, et je suis partie m’enfermer dans la salle de bain avant qu’elle n’ai la même idée que moi. Le matin, pas de quartiers.
Mais est-ce que c’est vraiment elle qui sent comme ça, où on a genre oublié d’aérer depuis un mois ?

Seerca

Keur sur ton p'tit cul de pétasse ▲

Ft. Emma

₪ La miss blonde buvait son café, le secondétait sur la table et prévu pour sa poto qui avait été mal réveillée. Tientiens on se demande bien pourquoi. La petite brune sortit une réflexion du genre "tu pues meuf" avant de se volatiliser à la salle de bain. Seerca n'avait pas prévu cela, elle se rua sur la porte pour l'ouvrir et de trouva for dépourvue quand le verrou cliqua juste sous son nez.

"Emma steuplait la j'allais y aller je dois prendre ma douche je pue !"

Se transformer en ours et détruire la porte était tentant mais sachant qu'elle ne pourrai pas la payer le directeur demanderai sûrement à Emma et se serai injuste pour elle. La blonde avait beau être blonde elle arrivait à se servir de son encéphal de temps en temps. Elle s'ecarta de la porte et alla ouvrir la fenêtre pour soulager l'odorat de sa coloc', elle n'appréciait pas trop qu'on lui dise à quel point son odeur corporel les soirs de pleine lune sentait le fauve. Elle regarda l'heure. QUOI ?! Pas le temps de prendre une douche après Emma. bon ben tans pis je vais juste m'habiller et mettre du parfum. ₪

© Silver River 016

Un Soir d'hiver

Ft. Kate

Bon, j’avoue, elle avait plus besoin que moi de se laver, mais j’ai jamais dis que j’étais sympa, et même quand je l’ai entendue me supplier, j’ai pas cédé. Nan mais c’est vrai quoi, si je commence à me laisser marcher dessus par la première pétasse venue …
J’ai cependant eu quelques remords, et à une vitesse anormale pour une heure pareille, je me suis déshabillée pour me jeter sous la douche. J’ai même pas attendu l’eau chaude. Bon, on va pas se le cacher, l’eau glacée, c’est ho-rrible, et j’ai gueulé de douleur.
Vu ma crinière, le shampoing serait le plus dur, mais j’ai tenu bon, attrapé la bouteille, frotté mon crâne à vitesse grand V, et je me suis rincée en vitesse. Quand je suis sortie, j’avais pris exactement sept minutes et quarante-trois secondes. Mon record personnel. J’ai même pas utilisé mon sèche-cheveux et mon lisseur, et après avoir frictionné ma masse capillaire avec une première serviette, et j’ai attaché tout ça en un chignon désordonné.
Pour le reste du corps, j’ai de la chance, ma peau sèche vite. J’ai enfilé les premiers sous-vêtements venus, mis mon uniforme, et je sortie en catastrophe, sans même ranger derrière moi.

« - C’est bon blondasse, t’as le time. Au pire, t’auras cinq minutes de retard, et je t’aurais trouvé une excuse auprès du prof. »

J’ai fouillé dans mes affaires, sortit une paire de bas que j’enfilais machinalement avant de mettre mes chaussures. La fenêtre était ouverte, c’était déjà ça : l’odeur s’était à moitié dissipé. On dirait du poisson, c’est dégeu’.
J’ai esquissé un sourire, et je suis allé jeter un coup d’oeil au niveau du café. Bon, il ne sentait vraiment pas la pisse. Quoi ? Elle était capable de tout, cette cinglée. J’ai attrapé la tasse, encore fumante, et j’en ai bu la moitié avant de faire mon sac pour les cours de la matinée.
Cours basiques. Bof. Vol. Oskour. Archerie. Fuck. Potions. Argh. Les premiers cours seraient en compagnie de ma blondasse, mais les deux autres étaient spécifique à mon métissage. Heureusement pour les hybrides, les cours spéciaux ne tombaient pas en même temps. J’imagine pas la panique sinon.

J’ai fini par avaler cul sec le restant de café, et j’ai posé la tasse sur la surface de ma table de chevet. J’aurais pu attendre Seerca, mais j’allais être en retard si je ne partais pas maintenant.

« - Je pars en premier, bouge ton cul ! » Ai-je alors gueulé en espérant qu’elle m’entende.

Les voisins, en tout cas, ont entendu, parce qu’ils m’ont gueulé un très aimable « Ta gueule ! » à travers la cloison. Je suis. Outrée. Mais j’ai pas relevé, ce doit être leur jour de chance.
J’ai attrapé mon sac, et j’ai fermé la porte derrière moi avant de partir en vadrouille dans les couloirs pour rejoindre notre salle de classe. La prof de cours basiques (‘fin la nouvelle quoi) nous a accueilli avec un grand sourire, auquel nous n’étions pas habitué. Bon, elle est tombé sur notre classe, un vrai phénomène de médiocrité et de débilité, mais même nous, on est resté cons devant sa bonne humeur. J’ai même fait l’effort de la prévenir du retard de ma blondasse.