Gwendo Merez

Merez Gwendoline

Diary

AEC1BDLorsque l'on vit seulement avec un parent, il arrive que l'on puisse ressentir un vide en nous, une curiosité qui nous dévore de l'intérieur, qui nous pousse à vouloir chercher des choses sur le parent inconnu. Eh bien, ce n'était pas le cas de la petite Gwendoline, car elle possédait tout ce qu'elle voulait, de l'amour, de la douceur, de la joie grâce à sa mère, une femme d'exception,vivant reclue, ayant un peu peur de ses pairs pour une raison inconnue aux yeux de la petite à cette époque mais tout au fond d'elle, elle se fichait de cela, elle voulait juste ça jolie mère rien que pour elle et ne pas avoir d'amis de la dérangeait pas du tout. Elle avait tout, sa mère.
Plus la vie passe, plus je la vois vieillir et ça me fait peur, car je sais qu'un jour, elle partira et je perdrais tout...

- Adieu m'man...
Elle fixait la pierre tombale de sa mère, les yeux embués et les mains dans les poches, sous la pluie. Pourquoi fallait-il toujours qu'il pleuve à ces moments-ci ? Pourquoi n'y avait-il pas de lumière pour rendre ce monde empli de tristesse pour réchauffer les gens qui le visitaient ? Non. Il fallait que les corbeaux croissent et que les pleurs stridents se fassent entendre, pathétique. Pourquoi ne faisait-elle pas pareille cette Gwendoline ?Plus la vie passe, plus je la vois vieillir et ça me fait peur, car je sais qu'un jour, elle partira et je perdrais tout... Elle ne le sait pas.
- C'est bête, je m'étais temps préparée à ce jour, ce jour qui symboliserait la fin de ma douce vie paisible et calme, à tes côtés. C'est vraiment lourd. À qui vais-je raconter mes blagues moi ? Mes craintes et mes peurs ? Maman, tu m'as abandonnée, espèce de fuyarde !
Ses mots sortaient sans qu'elle le veuille, et puis nous ne pouvons contrôler la foudre quand elle déchire le ciel non ? Ou encore un orage qui se déchaîne tel la colère d'un dieu ? La colère se mêlait à la souffrance de la jeune fille qui se mit à taper la pierre tombale du point jusqu'au sang et arrêta quand elle comprit qu'elle ne faisait qu'augmenter sa colère. Maman, tu m'as abandonnée, espèce de fuyarde !
Ses mots sortaient sans qu'elle le veuille, et puis nous ne pouvons contrôler la foudre quand elle déchire le ciel non ? Ou encore un orage qui se déchaîne tel la colère d'un dieu ?
La colère se mêlait à la souffrance de la jeune fille qui se mit  à taper la pierre tombale du point jusqu'au sang et arrêta quand elle comprit qu'elle ne faisait qu'augmenter sa colère. Elle regarda ses mains ensanglantées avant d'étouffer un rire nerveux:
- Mais...qu'est-ce que je fous ? Je parle à un être qui a disparu , suis-je devenue folle ? Oui ou non ? Pourquoi on ne me répond pas ? Je dois y répondre toute seule c'est ça ? Répondez merde !
Elle ne savait même pas à qui elle parlait, elle était sûre d'avoir perdue la raison, que personne ne pourrait la sauver, jusqu’à ce qu'une main se pose sur son épaule:
Tu n'est pas folle...juste triste.
Elle se retourna lentement, et vit cette homme, celui qu'elle ne faisait que de rencontrer dans la rue, à croire que cet enflure la suivait:
Ah...J’te connais toi, tu me suis dans la rue non ? Tu fiches quoi ici ? Encore entrain de m'espionner crétin ?
Elle souriait de rage, lui semblait ne pas s'en rendre compte, ce qui l'agaçait légèrement, la pluie ne tombait plus sur elle, étrange ? Non, il avait placé un parapluie au dessus-d'elle, ce qui l'avait fait grimacer.
Écoute Gwendoline, je ne t'espionne pas, j'essaye juste de t’aider
Comment tu connais mon nom toi ? Tu me fais flipper.
Elle voulais reculer mais ses jambes l'incitaient à sauter dans les bras de cet homme inconnu, une sorte de sentiment d'amour se créait en elle, comme ça, sans raison. Mais que lui arrivait-il ?
Brusquement, il la prit par le bras et la tira pour la coller contre lui ce qui la surpris, il semblait trembler e respirait fort, ce qui inquiétait la jeune fille.
Gwendoline, ma fille...
Silence.

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- Écoute papa, je suis assez grande pour savoir pourquoi tu n’étais plus avec maman non ?
-Écoutes ma puce, je suis occupée et fais tes bagages pour partir...
-Papa...
Voilà quelques jours que Gwendo avait reçu une lettre pour entrer dans une école où elle serait mélangée aux autres, Fedelmid, cela l'inquiétait vraiment, elle n'avait jamais été en compagnie des autres et là, ça allait être le cas. Son père l'avait supplié pour qu'elle y aille, pour lui faire plaisir, elle avait accepté, mais elle n'était pas réellement pour.
Bon, dès que j'arrive là-bas, tu m'expliques hein ?Y'a trop de trucs que vous m'avez cachés.

Il acquiesça sans trop être convaincu, elle le savait même si elle allait insister. Après les bagages faits, elle les mis dans la voiture qui l'emmènerait à Fedelmid. Avant d'y monter, elle embrassas son père, qui lui sourit heureux pour elle, heureux à sa place.
-On se voit bientôt ma puce.
Heu...ok ?
La voiture démarra si précipitamment qu'elle en sursauta avant de soupirer la peur au ventre. Elle fit un dernier geste à son père avant que la voiture parte enfin...