Une chambre pour deux ? Et dire que ce n'était pas prévu...[ft Vik']

Et c'est maintenant qu'on me le dit ?

Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.

-Heu mademoiselle ?
-Oui ?
-Pourquoi a t-on placé un deuxième lit si soudainement dans ma chambre ?
-Tu n'es pas au courant ? Un nouvel élève cohabitera avec toi.
***

« Cohabiter avec un élève »

C'est ce à quoi je réfléchissais depuis quelques heures, en cours alors que je suis censé travailler comme toujours. C'est ce que j'aurais fais si l(on ne m'avait pas prévenu si brutalement. Je n'avais même pas eu le temps de me préparer à l'idée de ne plus être seul dans ma petite chambre. Je ne connaissais pas cette personne mais ce dont je pouvais être sûr c'est qu'elle était nouvelle. En quelle année serait-elle ? Pas en huitième année j'espère parce que malgré que j'aimais la compagnie, je n'éprouvais guère l'envie de me retrouver avec un aîné dans la chambre, j'avais la conviction que cela ne terminerai pas comme je le souhaitais.

Depuis dix minutes, je me trouvais dans ma chambre à attendre sur mon lit la nouvelle petite recrue en lisant un livre sans réellement le lire, plus concentré sur mes hypothèse à l'égard de mon futur élève. Je l'espérais pas trop casse-pieds parce oui, je l'admet, cette histoire de colocation me fatiguait un peu mais aussi, me stressais, me prévenir au dernier, mais franchement. Ce n'est pas la faute de l'élève mais je n'en restais pas moins agacé. Exaspéré, je laissais l'idée de lire mon livre qui ne se finirait jamais dans l'état où j'étais et pris la sage décision de mettre mon casque de musique afin d'écouter de la musique à la puissance maximal de mon téléphone, ce qui réussit à mon plus grands soulagement à me calmer même si je n'avais jamais été à un moment sur les nerfs et le simple fait de fermer les yeux me procurait la plus grande sérénité qui soit. Sur un petit nuage j'étais, je n'entendais strictement rien, à ma plus grande peine, ou joie ? Je n'en savais rien et honnêtement l'idée de réfléchir en cet instant n'était pas la meilleurs idée.

« Que les problèmes et les réflexions me lâchent les baskets »

Simple pensée qui réussi sans aucun soucis à me faire sourire. Ridicule, c'est cet adjectif qui me qualifiait selon moi en cet instant. Et cela ne me dérangeais en une aucune façon, je savais ce que j'étais et je l'assumais, raison pour laquelle les complexes se trouvaient très loin de moi .

N’ai-ce pas génial ?
Peut-être mais en attendant, j'ai oublié le petit nouveau avec ma discussion psychique qui ne rime et ne rimera à rien.

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« Je peux plus voir ce connard de merde en peinture ! Et sérieusement, si l’un de nous ne change pas de chambre, il y aura bientôt un meurtre ! »

Cela explique vaguement pourquoi je me suis retrouvé à la porte avec la totalité de mes affaires, en partance pour une nouvelle chambre. Ma colocation actuelle ne se passe pas bien du tout. Mon coloc est un pauvre type qui n’aime pas faire la conversation, qui réagit souvent trop excessivement, qui n’aime pas que je parle mal des autres, qui essaie d’imposer sa loi dans une chambre où l’on vit à deux… On a fini par se détester mutuellement au point de se battre bien trop souvent pour des broutilles. Ce matin-même, il m’a volé une chaussette. J’ai essayé de la lui reprendre, et ça a dégénéré. Les pions ont essayé de nous raisonner, puis ils ont abandonné quand on a commencé à parler de meurtre. On peut juste pas cohabiter avec un couillon pareil ! Je ne suis pas le seul à avoir des pensées aussi morbides, l’autre est largement plus démonstratif que moi.

Ça me fait chier d’avoir à changer de chambre, l’autre aurait très bien pu le faire… Seulement, il a été décidé que je devais partir, et j’en suis assez content pour ne pas rechigner. Le problème, c’est que mon coloc m’a « gentiment » aidé à tout débarrasser dès le matin… Sale con. J’ai dû déposer mes affaires dans un endroit sûr le temps d’aller en cours, pour les récupérer en fin de journée. On m’a dit que j’étais à présent dans la chambre 48 avec Phyllisias Mars… Marsh. Un gars de ma classe à qui je n’ai parlé que très rarement. Une chambre seul ne m’aurait pas déplu, mais il n’y en avait malheureusement plu. Faut dire, avec une expérience aussi pénible, j’aurais aimé ne pas avoir un nouveau coloc directement. J’attends de voir comment ça se passera ce soir. Et même si ça se passe mal, je doute pouvoir faire la fine-bouche.

Devant la chambre, j’attends un instant avant de toquer. N’ayant aucune réponse, j’entre directement. Je suis chargé comme une mule, faut pas déconner non plus. Je me dirige immédiatement vers le lit libre pour y déposer mes affaires. Mon nouveau coloc est là, sur son lit à écouter de la musique… en souriant comme un idiot. Ça va, il n’a pas l’air méchant. Il ne m’a pas entendu entrer à cause de son casque, on dirait. Je m’approche de lui pour lui tapoter l’épaule jusqu’à ce qu’il réagisse, essayant même quelques petits coups sur le casque.

« HEY, TU M’ENTENDS ? TU DORS ? REAGIS S’TE PLAIT ! »

Je crie presque car il a mis sa musique vraiment trop fort, ça s’entend clairement.

Bienvenu à Fedelmid ! Ah il y était déjà...?

Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.

-Woah tu m'as fait peur ! Je suis en vie t'en fais pas !

Je fixais le jeune homme d'un air suppliant.

Pourquoi une tel réaction de ma part vous vous dites ? Pour raison que sans que je ne comprenne pourquoi, un gars s'était mis à me tapoter le casque tout en hurlant (ou du moins presque) alors que nos étions en pleine soirée et que je commençais à peine à plonger dans mes songes pour me réveiller le lendemain. Bien sûr que je me sentais martyrisé, de plus, celui qui venait de me sortir brutalement de mon petit paradis n'était qu'un inconnu, je n'avais jamais vu sa tête et ses affaires étaient posées sur le lit d'à côté.

Oh ?

Serait-ce mon nouveau colocataire ?
A première vu, cela semblait être le cas. Devais-je en être rassuré ou plutôt effrayé ? Je l'examinai un instant sans un mot, toujours aussi perturbé qu'au départ. Il semblait avoir le même âge que moi, il serait donc dans ma classe à partir de demain ? Génial non ? Un nouvel élève. Avec difficulté, je me relevai après avoir secoué légèrement la tête tout en restant toujours sur mon lit et fini par sourire en levant les yeux vers lui.

-Bienvenue à toi à Fedelmid ! J'espère que tu t'y plaira, désolé j'étais en train de rêver et...

-Mais tu le fais exprès ou quoi ?

-Hein ?

Un autre camarade Dragsmir s'était introduit dans ma chambre, semblant étrangement amusé et se mit alors à observer mon nouveau coloc' sans pour autant afficher un air plus ou moins sympathique, à croire qu'il ne l'aimait pas. Mais il n'y avait pas raison pour n'est-ce pas ? Si ?

-Il était déjà dans notre classe et ce, depuis un moment déjà.

Ah bon ?

C'est ce à quoi je pensais en cet instant, sans comprendre ce que mon camarade me racontait. Mais c'est quoi ces bêtises ? Je me serai souvenu de lui. Je les regardai à tours de rôles jusqu'à ce que l'autre s'en va en riant, mais tellement que l'on pouvait l'entendre toujours aussi bien malgré qu'il soit à présent au bout du couloir. Bah mince. Me voilà dans de beaux draps. Je passai la main dans mes cheveux en soupirant pour ensuite ricaner comme un imbécile.

-Désolé, je ne me rappelle pas de toi. C'est quoi ton nom déjà ?

Please petit nouveau pas si nouveau que ça, pardonnes-moi...

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