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 Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille |

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Ellanna Meripihka
Ellanna Meripihka
Messages : 187

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MessageSujet: Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille |   Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille | EmptyLun 22 Déc - 20:11


 

 
Meripihka Ellanna

 
Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille | Jeho7
 

 
Informations

  Nom Complet :: Ellanna Meriphika
  Surnom :: J'ai pas d'amis. On me lâche dès qu'on a finit de me manipuler si je ne vous tue pas avant. Mais si tu veux risquer ta vie tu peux m'appeler Ella'.
  Date de Naissance :: Je suis née le 1er Mai
  Race :: Une peau plus que blafarde, de longues canines, des yeux rouges, vous avez besoin de plus d'indications ?
  Sexe :: Ellanna c'est un nom de mec pour vous ?
  Âge :: J'ai 15 ans, mais j'en fais 20
  Orientation Sexuelle ::  Je suis hétérosexuelle mais une relation amoureuse est risquée avec moi.
  Classe :: Dragsmir
 Année de Cours :: 5ème année
 
Derrière l'écran

  Comment as-tu découvert le forum :: Nex qui m'a proposé d'être co-fonda et comme j'aime beaucoup ma Nexouille (<3) j'ai accepté.
  Comment le trouves-tu ::  Il est moche, pas beau et déglingué joli, accueillant et chaleureux.
  Tes disponibilités :: C'EST MOI QUI VOUS MARTYRISE Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille | 3838908267 *meurt* en moyenne 5j/7
  As-tu lu le règlement ? ::  Oui
   Si oui la preuve :: Chryseis aime le pourpre et les champignons
  Autre :: Nop' x)
 
 
 
Miror, miror

Je suis grande. Très grande. Pour une fille. Je mesure 1 mètre 83. Ma grande taille peut être un avantage comme un inconvénient. Je possède également de très longs cheveux d'un roux extrêmement clair. Certains me disent en riant pour moitié que je suis la fille du feu. Effectivement, sous les ardents rayons du soleil, mes cheveux semblent s'enflammer. Quant à mes yeux... personne ne connaît leur réelle couleur. Moi seule la connaît. Tout simplement parce que je porte constamment des lentilles de couleurs différentes chaque jour. Parfois ce n'est pas seulement la couleur qui change mais également les motifs. Des pupilles de serpent, des pois, des rayures, des paillettes et bien d'autre choses. Mon visage arbore des traits fins, comme ciselé. Je suis souvent maquillée. Pas à outrance bien évidemment. Un coup de crayon, un peu de mascara pour donner à mes cils roux la couleur noire, ainsi qu'un peu de léger rouge à lèvres. Bien que celui-ci soit léger, il se distingue énormément sur ma peau. Car je suis une vampyr. Ma peau n'est pas blanche. Elle est d'albâtre. Le plus blanc des blancs. Le plus pur. Cependant, bien que ma peau ne soit nullement un inconvénient, elle est très fine, chaque coupure, aussi minime soit elle, me fait saigner en quantité. Aussi, le sang n'est rien, je suis habitué à saigner depuis ma pus tendre enfance. Mais comme ma peau est fine, mes os saillent. Je peux facilement compter mes côtes. Encore ça pourrait aller si je n'étais pas malade. Mais je le suis.

Je suis anorexique.

 
Spirit

Je suis intelligente. Oh ne croyez pas qu'avec cette simple phrase ma prétention se révèle à vos yeux. Non certainement pas. Je ne suis pas du genre prétentieuse mais je ne suis pas non plus particulièrement modeste. Étant certes intelligente, j'adore la science entre autre. J'aime beaucoup l'art, la peinture, tout ça... Cependant, je fais penser à une jeune fille douce et aimante. C'est faux. Je suis violente. Je tiens ça de mon père qui me battait chaque jour. Je suis agressive. Je tiens également ça de mon père. Ou plutôt du souvenir qu'il a laissé en moi. Il ne supportait aucune contradiction. Cela en va de même pour ma personne. Si quelqu'un ose me faire une quelconque remarque, il risque de mal dormir les nuits suivantes et ainsi de suite. Je déteste inspirer la compassion chez les gens. Ils jugent mon apparence dépareillée et me disent que je vais mourir si je continue ainsi. Qui sont-ils pour me dire ce que je dois faire ? Personne. Je suis la seule maîtresse de ma vie, je ne supporte pas la pitié que l'on me témoigne sans arrêt. Je ne supporte pas non plus que l'on me dise quoi faire ou ce que, justement, je ne dois pas faire, j'ai tendance à foncer tête baissé, peu m'importe les conséquences, je suis une vraie tête brûlée et je le sais. Je suis antipathique et associable. Je suis également renfermée sur moi-même. Je déteste que l'on vienne me parler. Cependant, je peux faire preuve d'altruisme. Je suis pleine de sang froid autant que de courage et d'honneur en toute situation. Je défend chaque personne que j'aime, peu importe son âge, peu importe sa race, peu importe son rang. Quand l'amour me prend, rien ne peut plus m'arrêter. Tout comme la haine. Cependant, malgré mes penchants vers la violence, j'aime la paix. Je ne tiens pas seulement de mon père. Je tiens également de ma mère. Celle-ci m'aimait. Elle m'aimait au point de m'aider à tuer mon père. Ma mère voulait que la paix soit rétabli dans la famille. Je suis comme elle. Cependant, je sais une chose.

Il n'y a pas de paix sans de guerre.
 

 
Diary



Je suis née un soir de printemps. Froid. Pluvieux. Le ciel était noir, les étoiles commençaient, une à une, à apparaître. Une lune rousse s'élevait lentement, inexorablement dans le ciel. Une lune rousse. Les lunes rousses annoncent souvent des gelées fréquentes. C'est ce jour-là, en ce 1er Mai que je naquis. J'ai failli mourir cette nuit-là. Ma mère était plus affaibli que la normale lors de cette accouchement. Je n'ai su que tard pourquoi et ce, à mes dépends. Mon père n'était pas présent apparemment. Tant mieux. Cependant, même si ma mère était faible, elle réussi à mettre au monde sa progéniture. Je n'étais pas seule. Nous étions trois. Des triplés. C'est si rare pour des vampyrs. Pour une vampyr cela aurait été un véritable cadeau. Pour ma mère, bien qu'étant une vampyr, cela ne la faisait pas se réjouir mais plutôt désespérer. L'aîné, un garçon et donc, mon frère, fut nommé Efrenzo. Quant à ma soeur, on la baptisa Rubis. Et moi, on m'appela Ellanna. Ce qu'on ma raconté de cette nuit, car je ne m'en souviens pas, c'est le froid glacial qui faillit nous emporter tout les trois. Mais nous survécûmes de justesse. Nous étions dehors. Mon père avait jeté ma mère dehors. Seule. Certes c'était le printemps mais les nuits restaient tout de même très fraîches en Mai.
Nous grandîmes en paix cependant. Mais s'il y a bien une chose qui me marqua plus qu'autre chose durant mon enfance fut un soir d'hiver. Mais avant que je ne vous raconte ce qui s'est passé cette nuit-là, il faut que vous sachiez une chose.

Avoir des enfants est une chose. Cependant, pour l'enfant, la présence des deux parents est importante. Un père absent éloigne l'enfant de lui. Mais si le père vient s'attendrir un peu devant sa progéniture, l'enfant ne se souviendra que des bons moments et non des absences dont il a souffert.

Nous étions le 19 Décembre pour être exacte. Je venais de sortir de l'école, c'était mon dernier jour, et je rentrais directement à la maison sans attendre Rubis et Efrenzo qui devait aller autre part pour une quelconque activité. J'avais alors cinq ans. J'étais devant la porte d'entrée. Je me retournai et je regardai la neige tomber. Ce spectacle est l'un des plus beaux de notre enfance. Pas pour moi. Ce souvenir a été taché par le sang. Je me détournai donc de la neige tombante, rentrai dans la maison et posai mon sac à terre. Aucune lumière n'était allumée. Pourtant mon père et ma mère était censés là. Je me dirigeai vers l'interrupteur et j'allumai la lumière du salon avant d'y pénétrer silencieusement. Il était ravagé. Les fauteuils étaient renversés, déchiquetés pour certains. La table basse en verre était brisée et sa matière s'était répandue dans toute la pièce. Mais mes yeux ne se fixèrent pas sur cela. Il se fixèrent sur le mur. Pourquoi ? Pourquoi cette traînée de sang souillait-elle le mur du salon ? Un cri retentit. Pas un cri de joie. Pas un cri d'euphorie. En fait ce n'était pas un cri. C'était un hurlement. De terreur. De douleur. Il se fit entendre une seconde fois. Il venait d'en bas. La cave.
Je n'avais que cinq ans.
J'étais une gamine normale.
Curieuse, naïve, croyant tout savoir de la vie.
Mais je ne comprenais pas.
Alors je suis descendu.
Et ce que j'ai découvert n'a été que le premier coup de marteau enfonçant son clou dans mon coeur.
En jetant un oeil par l'entrebâillement de la porte, je ne vis que mon père. Un fouet à la main. Je savais qu'on avait des armes diverses chez nous. Cela ne m'a donc pas troublé. Sauf que quand il s'est écarté, j'ai vu ma mère. Enchaînée. J'étais jeune, influençable. Les grands de l'école parlait souvent de choses bizarres que faisaient les adultes. J'ai donc cru que ce n'était qu'une forme d'érotisme. Mais quand j'ai vu mon père abattre son fouet sur l'épaule de sa femme et que celle-ci hurla et l'implora, toutes mes suppositions s'évaporèrent. Je me souviens avoir hurlé moi aussi. Je me souviens être tombée. Ma tête a cogné contre une marche et je me suis évanouie.

~ ~ ~

Je me suis réveillée à l'hôpital. Il n'y avait personne autour de moi mise à part ma mère. Elle avait l'air terriblement fatiguée. Ses cernes habituelles se faisaient plus marquées qu'à l'accoutumée. Mais le pire fut d'entrapercevoir les griffures sur ses avants-bras. Des griffures sanglantes. Je relève les yeux vers elle, affolée. Les larmes me montent aux yeux. Elle se lève, s'approche de mon lit et me serre dans ses bras. Et je me laisse aller. Je n'ai que cinq ans.
Trois jours plus tard je rentrais chez moi.
Trois semaines plus tard mon frère et ma soeur découvrirent les mêmes horreurs que j'avais vu un peu plus tôt.
Trois mois plus tard, ma mère part un moment.
Les années passent elle ne revient pas.
Mais elle finit par revenir.
Cinq ans après.
J'ai alors dix ans.
Elle est revenue.
Pour nous.
Par amour.


Mais quand elle revint, ce ne fut pas ses trois enfants quelle vit. Ce fut deux de ses enfants qui n'était pas tout à fait les siens. Ses deux filles. Nous n'étions plus que les deux ombres de nous-même. Rubis était encore assez forte pour tenir sur ses jambes. Pas moi. Elle me portait. Fardeau blessé. Silhouette recroquevillée. Couverte d'hématomes. Mutilée comme jamais on n'aurait pu le faire sur une enfant de dix ans. Mais ça n'était pas le pire. Ma maigreur l'horrifiait. Cela faisait des mois que je ne mangeais guère plus que la moitié d'une pomme tout les cinq jours. On n'avait pas les moyens d'appeler le médecin et mon père ne se souciait guère de moi. Efrenzo... Mon cher frère. Parti comme ça. Un coup en trop l'aura fait nous quitter bien trop tôt. Il avait juré de me protéger. Il a bien tenu sa parole. Je l'aimais, mon frère.

Rubis ! Ta soeur ! Elle est...

Non... Mais si personne ne la soigne elle le sera d'ici quelques heures...

Que lui a-t-il fait toutes ces années... ?

Il l'a fouettée. Partout. Mais... je... je... il...

Dis moi.

Il l'a... il l'a vi... violée...

Je l'entends à peine. Je me sens bien. Je ne ressens pas la faim. Je ne ressens plus la fatigue. Ce n'est pas normal. J'ai mal... Maman j'ai si mal... Maman pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi ? Tu m'avais dit que tu reviendrais vite. Tu m'avais promis. Tu m'avais dit que tu ne le laisserais pas me faire du mal. Tu m'avais dit que tu serais toujours là pour moi. Non ! Ne me touche pas. Je ne veux pas de toi. Laisse moi ! Laisse moi tranquille ! Laisse moi mourir ! Laisse moi perdre la vie ! Laisse moi fuir ce monde dans lequel rien ne vaut la peine de survivre ! Telles étaient mes pensées quand ma mère me prit dans ses bras et me borda avant d'aller voir mon père. Une dispute éclata entre eux deux. Puis, je me souviens seulement du médecin m'auscultant et me faisant manger par un tube planté dans ma chair. À la vue de ce tube j'ai hurlé. Mais beaucoup trop faiblement. Je n'avais plus la force de me battre.
Alors que les sons de la machines faiblissaient en même temps que mon rythme cardiaque, ma mère entra dans la pièce aux murs blancs. Une lettre à la main. Une bénédiction à la main. Mon issue à la main. J'allais bientôt avoir onze ans. Je devais reprendre l'école. Cette lettre était inespérée. J'étais invitée à l'école Fedelmid. Un simple bout de papier était synonyme de ma délivrance. Sur ce papier était inscrit à l'encre noire la date de rentrée, le fonctionnement de la Cérémonie de la Division, et bien d'autres choses dont je ne me souciais pas. Tout ce que je savais c'est que ma vie prendrait un nouveau cours. Ma mère me regardait, les yeux emplis de larmes de joie. Puis elle prit quelque chose dans son sac et me le donna avant de déposer un baiser sur mon front et de s'en aller.
C'était un carnet.
Bleu foncé.
À l'intérieur, des pages.
Blanches.
Un crayon à encre.
Noire.
Un journal intime.
Alors je me met à écrire.
Cher journal...


Eh la Rouquine ! Dégage de là tu gênes le passage !

L'Anorexique se rebelle ! Attention elle risque de vous effleurer !

Eh ! La Battue ! Ça te dis de t'inscrire aux Alcooliques Anonymes ? Tu pues l'alcool ! Oh mais nan ! Tu serais trop reconnaissable avec tes cheveux de rousse !

J'ai treize ans. Ça ? Ce n'était pas les Dragsmir. Les Dragsmir sont certes des têtes brûlées et c'est sans doute pour ça que je suis dans cette maison mais jamais il n'insulterait l'un de leur camarade de maison. Ça c'était les Felissis. Ces enfoirés me cherchent depuis deux ans. Aujourd'hui c'est le dernier jour de cours avant les grandes vacances. Ils ont raison sur un point. Je devrais aller voir les Alcooliques Anonymes. Mais je ne suis pas sûre que ça m'aiderait. Ni arrêter la cigarette d'ailleurs. C'est pareil chaque vacances. Mais avant ça, courant dans les couloirs pour échapper aux Felissis, je m'arrête dans un coin et j'ouvre mon journal, me replongeant dans la lecture du jour de ma première Cérémonie de Division.

Cher journal, je lis et relis la lettre. J'y suis. Nous sommes des centaines d'élèves de première année. D'autres, d'années plus élevées certainement, nous regarde avec curiosité. Je me sens mal. Je n'ai rien fait de la journée à part parler à ma mère et à ma soeur. Je n'ai même pas mangé. De toute façon je n'ai pas faim. Je ne suis pas anorexique enfin ! Je suis juste très maigre et je n'ai presque jamais faim ! Les verres de sang ne me séduisent guère il faut l'avouer, mais je ne suis nullement malade voyons. Cependant, voyant le véritable festin trônant sur la table, j'entends mon ventre gargouiller. Certaines personnes me lancent des regards semi amusés, semi moqueurs et je les foudroient des yeux. Ils détournent la tête mais je perçois leurs chuchotements. Je soupire. Si seulement je pouvais aller dormir rien qu'un petit peu...
Puis, mon nom se fait entendre. Mon nom, bien qu'étrange ne m'avait jamais causé de tort jusqu'à présent. Mais dès que les autres l'entendirent, les chuchotements se firent plus poussés, plus forts. Enfin, quand je m'avançai vers le ridicule tabouret, les conversation s'arrêtèrent nette. Le silence fut terrible. Car je savais exactement pourquoi tout le monde s'était tut. Mes bras nus. Mon visage. J'avais bien tenté de cacher de mon mieux les hématomes, les coupures dues aux coups de fouet et de couteaux. Mais cela se voyait toujours. C'était comme imprimé dans ma chair. Enfin... Je n'y ai pas fait attention. Je ne voulais pas pleurer. Je me suis assise et j'ai fermé les yeux. Un instant plus tard, Chryseis me parlait. Elle me semblait douce et aimante.Elle ne jugeait pas mes réponses ni moi d'ailleurs. Si seulement elle pourrit être un être humain... Peu importe. Je suis entré dans la maison des Dragsmirs. Je ne m'y attendais pas du tout. Les applaudissements ont été nombreux et c'est tout ce dont je me souviens.


Je soupire. Ce bonheur de ce jour passé est tellement loin... J'ai vite découvert que le monde est semblable à mon père. Violent. Sans considération pour les autres. Il y a peu de rousses sur Terre. Je suis l'une des seules à Fedelmid. Mais les autres n'ont pas de difficulté. Moi j'en ai. Pour de multiples raisons. Je suis rousse. Je suis anorexique. Je suis battue par mon père et c'est plus que flagrant. Je suis antisociale. Je ne suis pas comme les Dragsmirs qui aiment l'aventure et le risque. Oh ! J'aime les risques, les aventures, mais j'aime également autre chose. La musique. Je joue de la flûte. J'ai acquis de nombreux surnoms ces dernières années.
La Rouquine.
L'Anorexique.
La Risée des Dragmirs.
La Battue.
La Mutilée.
La Suicidaire.
Je déteste ces sobriquets dont on m'a affublée. Ils disent la vérité mais je n'aime pas la vérité. Pour éviter de pleurer de rage ou simplement d'hurler, je continue à feuilleter mon journal. Et là, je tombe sur le passage. Celui où je parle de mon frère. Efrenzo...

Cher journal, je fais face à une incroyable nouvelle ! Efrenzo, mon frère est revenu ! Il n'était donc pas mort ! On s'est tout les deux parler longuement. Il a tellement changé... Il est devenu bien plus grand que moi, ses cheveux sont devenus plus foncés, presque noirs, sa peau s'est encore affaiblit en couleur. C'est devenu un bel adolescent. Plus on parlait, plus j'avais l'impression d'avoir à faire à un étranger. Il m'a cependant expliqué bien des choses.
Pourquoi il est parti par exemple. Pour nous protéger Rubis et moi. Apparemment, Papa désirait se servir de lui pour nous faire du mal et le forcer s'il refusait. Il est parti pour avoir à éviter ça. C'est aussi lui qui est allé retrouvé Maman. Il lui a tout raconté et c'est pour ça qu'elle est revenue. Je lui dois tout. C'es grâce à lui que je n'ai pas perdu la vie. Mais je connais aussi à présent pourquoi il a l'air si distant à présent. C'est un hors la loi. Il n'a pas d'argent et est obligée de voler pour se nourrir. Je le comprends. Je ferais pareil dans ce cas-là. Mais les autorités le recherchent. J'ai peur pour lui. Mon grand-frère...


Une larme roule sur ma joue et tombe à terre. Mon grand-frère... Voilà un an que je ne l'avais plus revu. J'espère qu'il va bien. Que maman va bien. Que Rubis va bien. Rubis est dans un foyer d'enfants battus. Ça ne l'aide pas contrairement à e que ma mère pensait. Mais elle n'a pas assez d'argent pour s'occuper d'elle donc elle y reste. Mon père ne peut rien contre elle là-bas. Tant mieux. Je continue de feuilleter mon journal intime quand soudain la cloche sonne. Cependant, je lis quand même. C'était ma première tentative de suicide.

Cher journal, il y a une heure j'ai essayé de mettre fin à mes jours. Je sais que je n'ai que douze ans mais je ne supporte plus mon père et ses coups ni mes camarades et leurs humiliations. J'ai essayé de sauter du haut de la tour d'astronomie. Sauf que l'on ma vue et par je ne sais quel miracle quand je suis tombé je me suis juste cassée la jambe droite. J'aurais dû mourir. Je suis anorexique et donc maigre comme un brindille. Mes os auraient dû se briser, se mêler entre eux. Mais non. J'étais inconsciente certes, mais vivante. On m'avait conduit chez l'infirmier. Mr Sorayel Stark. Il m'avait soigné comme il avait pu, c'est à dire en ne faisant pas grand chose puis m'avait laissé partir. Sur un maudit fauteuil roulant. Je ne suis pas assez forte pour tenir sur des béquilles. Je risque de tomber et chaque fracture peut conduire à une mort imminente avec moi. Je n'arrive pas à me nourrir. Mais je ne peux pas me forcer moi-même. Enfin... cette première tentative est un échec complet... Mais je vais recommencer, c'est sûr.

Une seconde sonnerie retentit. C'est là que je réalise que c'est la fin de journée. Je suis en vacances. N'importe qui aurait sauté de joie. Pas moi. Pas quand je sais qui m'attend derrière la grille, faisant semblant d'être responsable de ses gosses. Mon salopard de père qui passe les vacances soit à me battre soit à me violer. Ou même à m'enfermer sans manger. Mais maintenant, comme tout le monde dit que je ne mange plus à cause de ma maladie - que j'assume à présent - il me force à manger. C'est horrible. Il m'ouvre la bouche de force, me fait mâcher de force, me donne un coup de poing ou de pied pour que j'avale. Pourquoi ma mère ne vient-elle plus me voir ? Je ne sais pas. Pourquoi ne me confie-t-on pas au services sociaux ? Je ne sais pas. En soupirant et traînant les pieds, je me dirige vers la sortie. Je n'ai franchement pas envie d'y aller. Deux mois de vacances. Deux mois de torture physique et mentale. Comment je fais pour tenir ? Je ne sais pas. Peut-être la perspective de savoir que mon frère veille sur moi. S'il est toujours vivant... Et si... Ouch ! Perdue dans mes pensées, je n'avais pas vu cet idiot d'elfe qui s'avançait dans les couloirs. Il aurait pu faire attention quand même cet abruti !

- Eh ! Fais gaffe où tu marches la Rouquine !

Dubitative, je ne répondis pas. C'était lui le fautif pas moi ! Cependant, je ne pus m'empêcher de le détailler des yeux. Il avait les cheveux d'un brun très sombre et très court. Sa peau est d'une telle blancheur qu'elle en est digne des vampyrs et ses yeux sont rouges sang, ses oreilles étaient pointues toutefois, indiquant son appartenance elfique. Puis, l'elfe avisa le signe distinctif des Dragsmir sur mon uniforme. Il parut se ressaisir et m'aida à ramasser mes affaires.

Excuse moi. Mais quand même fais attention à l'avenir je ne serais pas aussi indulgent !

C'est ça...

Pardon ?

La ferme !

Répète un peu pour voir !

La ferme !

Avec un air furieux, le garçon s'approcha encore. Puis, il se détendit et recula. J'étais assez déroutée par son comportement quelque peu contradictoire au fur et à mesure qu'il se modifiait, quelle qu'en soit la cause. En l'occurrence, moi.

Je m'appelle Dimrost. Et toi ?

Tu dois le savoir avec les surnoms que j'ai...

Ben non justement si je te demande.

Tu le sauras à la rentrée si tu tiens tellement à le savoir !

J'avais presque dit ça joyeusement. Je m'éloignai, insouciante. Une fois sorti dehors, je n'étais pas prête. Pas prête à recevoir un coup. Puis un autre. Et encore un autre. Un sur ma joue. Un autre sous la mâchoire. Et le troisième sur ma trachée. Je m'écroulai sur le sol, incapable de respirer. Au loin, j'aperçus l'elfe de tout à l'heure. Il me regarde. Je détourne les yeux, baisse la tête mais rien à faire. Je suis incapable de passer incognito. Je suis rousse. Le pire serait que je me mette à pleurer. Mais je ne le fais pas. Ça fait huit ans que j'endure ça. Sept ans que je ne pleure plus car j'ai compris que ça ne changeait rien mise à part augmenter le désir sexuel ou violent de mon père. Cette ordure... Je rêve de planter mes canines dans sa nuque si blanche, si tendre si.... fragile... Oh oui... Le tuer serait une douce vengeance.
Soudain je me demande vraiment comme je vais survivre cet été...


J'ai trouvé la réponse seulement après un mois de violence et de sexe forcé intense. Je déteste mon père. J'ai plein de mot pour le qualifié à présent que je passe mon temps dans la bibliothèque. Chiant, violent, pédant, violeur, pédophile, psychopathe, pervers, obsédé, batteur e plein d'autre que je vous épargnerai. Alors je me suis rendue au conservatoire pour aller jouer de la flûte. C'est le seul endroit où je me sens moi-même, où je sais que je peux m'exprimer, me lâcher sans omission. Le seul endroit où je peux hurler sans que l'on vienne me dire de me taire. Car personne ne va au conservatoire. Je suis seule et c'est très bien. Mais, quand j'y suis allée cet été, je n'étais pas seule. Il y avait quelqu'un. Un vampyr, comme moi. Un garçon. Il devait avoir quatorze ans, voire quinze. Il était beau. Il me plaisait, je ne pouvais pas le nier. Il était grand, bien plus que moi, il avait les cheveux bruns et des yeux d'un bleu de glace. Il avait un teint mat ce qui était étrange pour un vampyr. Au début, je l'espionnais. J'étais arrivée et je comptais attendre son départ. Sauf qu'il ma vue. Il n'a pas bougé et a dit :

Je sais que tu es là, Ellanna.

J'ai hésité à l'éconduire, à ne rien dire ou, tout simplement, déguerpir. Mais, je ne sais pas pourquoi, je l'ai rejoint au centre du conservatoire abandonné. Je l'ai regardé, il m'a regardé. Et je l'ai reconnu. C'st venu comme ça. Des flash-back.

Cher journal, j'ai dix ans. C'est la veille de mon départ pour Fedelmid. Je suis allée m'allonger dans un champ, non loin du conservatoire abandonné et je fixais le ciel. Et puis je me suis endormie. Quand je me suis réveillée, j'étais très faible et je n'étais pas chez moi. Un visage de femme se penchait sur moi d'un air soucieux. Puis, un adolescent entre dans la chambre. Il doit avoir onze ou douze ans. Derrière lui arrive ma mère. Je comprends que ce garçon m'a sauvé la vie en me ramenant du champ. Sans doute parce que j'étais trop faible pour continuer à vivre...

Thomas...

Ma voix n'est que murmure. Puis, par je ne sais quel miracle, je me détends, comme si je lui faisais confiance depuis toujours. Ensuite, il se pencha vers moi et me serra dans ses bras. Après cette journée, je suis rentrée chez moi, presque heureuse. Mais presque me suffisait.
Avec Thomas, nous avons longuement traîné ensemble après ce jour. Et il y a deux jours, notre relation a pris un nouveau tournant. Je jouais de la guitare, pour changer de la flûte, en chantant. J'avoue chanter bien. Je ne suis pas vantarde mais je sais que je chante bien. En tout cas je chante juste. Et c'est là qu'il s'est assis à côté de moi, venue de nulle part. J'ai arrêté de jouer et de chanter.

Non. Continue. Tu chantes vraiment bien.

Alors je me suis remise à chanter. Et là, il s'est penché vers moi. J'ai continué à chanter. Mais il m'a fait taire en me plantant un baiser sur les lèvres. Je lui ai rendu son baiser. Il m'a serré dans ses bras. Silhouette frêle blottit contre le torse d'un jeune homme fort. Son baiser était doux mais fougueux à la fois. J'aimais ça. Mon premier amour. Dieu que je l'aimais. Je l'aimais Thomas.

Je t'aime...

Un mois plus tard je pleurais. Non, il ne m'avait pas larguée. Il m'avait laissée. D'une manière irréversible. Je l'aimais tellement... Pourquoi a-t-il fallu qu'il aille au lycée ce jour là ? Pourquoi a-t-il fallu qu'il aille à son cours de science ? Pourquoi n'a-t-il pas séché comme à son habitude ? Pourquoi ont-ils étudié le fonctionnement des bombes ? Tant de questions, si peu de réponses. Je me souviendrais toujours de ce jour maudit.
Thomas m'avait demandé de le rejoindre devant son lycée. Il m'avait dit qu'il irait seulement au cours de science et qu'après il viendrait me voir et qu'on irait sur la plage, à une demi-heure de notre village. J'étais si heureuse, bercée par un amour nouveau, une chaleur m'emplissant le cœur et ne se retirant jamais. Alors, à l'heure indiquée, je me suis rendu au lieu de rendez vous. Sauf qu'il n'y avait plus de lieu de rendez vous. La grille d'entrée était à moitié arrachée de ses gonds et les toit du bâtiment était inexistant. Les murs étaient calcinés et fumaient encore. Les fondations semblaient sur le point de craquer. Je n'ai pas réfléchi à ma mort éventuelle. Je me suis élancée, c'est tout. Je criais.

Thomas ! Thomas !

Un gémissement parut me répondre. À la hâte, je courais vers la source de bruit. Ce que je vis fut horrible. Ce ne pouvait être vrai. C'était bien Thomas, mon petit ami, mon premier amour, celui à qui je pouvais me confier sans craindre de jugement. Mais jamais je ne l'avais vu dans un tel état. Un bloc de pierre était coincé et pesait sur ses jambes qui semblaient ne plus pouvoir bouger. Ses bras étaient tendus et ses mains tailladées comme s'il avait voulu dégager ses jambes, en vain. Sa tête était posé sur un autre bloc de pierre. Du sang couvrait la moitié de son visage, son oreille était en piteux état et ses cheveux étaient poisseux de sang. Ses yeux étaient tout juste entrouverts et contemplaient le vide, l'air absents. Je m'écroulai auprès de lui, anéantie. Mes jambes s'entaillaient sur les débris mais je m'en fichais. Seul lui captivait mon attention.

Ellanna...

Chut... Tais-toi. Contente toi de respirer en attendant les secours.

Je vais.... mourir... tu le... sais.

Non ! Tu ne mourras pas ! Garde les yeux ouverts !

Je veux... te dire une... chose avant... de crever...

Je... je t'écoute.

Ellanna... je t'aime. Quoi que tu... fasses et quoi qu'il... se passera. Je serais toujours... là à veiller sur... toi.

Tu ne mourras pas ! Je te l'interdis !

Ellanna... souviens-toi... je t'aime...

Avant de ne plus pouvoir le faire, il m'attira contre lui et me serra dans ses bras. Il caressa tendrement mes cheveux et puis, d'un coup, sa main cessa de toucher mes cheveux soyeux. Ses yeux se voilèrent, contemplant le ciel sans le voir, son bras droit retomba à terre. Ses jambes cessèrent de remuer pour se dégager, le sang redoubla d'intensité sur la pierre. Je fermai les yeux. Non. Je ne voulais pas accepter la réalité. Le seul être qui m'avait aimé. Parti en fumée. Non.

Thomas ! Non ! S'il te plaît Thomas reste avec moi ! Reste avec moi ! Je t'en supplie ! Reste avec moi ! Rouvre les yeux regarde moi ! Thomas non ! Répond moi ! Je t'en supplie réveille toi ! Thomas... je t'en supplie...


Je savais que c'était vain. Je savais qu'il ne me répondrait pas. Je savais qu'il ne se relèverait. J'étais là, affalée sur son corps, la tête posée contre son torse, en train de pleurer pour la première fois depuis sept ans. Je pleurais et je ne pouvais plus m'arrêter de verser des larmes. On aurait dû partir quand il en était encore temps. À ce moment là, j'avais envie de tout quitter. Partir me réfugier sous ma couette, dormir et ne jamais me réveiller. Oublier que le monde continuerait à fonctionner avec ou sans Thomas. Oublier la douleur. Oublier la peur. Oublier que je devais continuer à avancer malgré tout. Oublier mes devoirs. Je voudrais juste tout recommencer. Repartir de zéro. Un nouveau nom, un nouveau corps, une nouvelle situation affective et familiale. Une autre vie. C'est à ce moment que les souvenirs remontèrent. Et je me mis à lui parler, sachant très bien que c'était inutile.

Je te dois tout Thomas... Tu m'as sauvé la vie il y a trois ans, sans toi je ne serais plus là, tu as aidé ma mère à s'occuper de moi, tu venais souvent me voir suite à la fois où tu m'as secourue. Tu te souviens de l'été dernier ? Tu as empêché Rubis de mourir de faim. Tu as aidé mon frère à nous retrouver dans le village. Ma famille te dois tout Thomas. On ne t'oubliera jamais. Tu as été mon premier amour, le premier à m'encourager dans ma passion de la musique, le premier à qui je pouvais réellement me confier sans être jugée, le premier qui m'écoutait réellement. Je ne t'oublierais jamais. Je te le promets...



Bonheur rime avec malheur. Bonheur rime avec malheur. Bonheur rime avec malheur. Bonheur rime avec malheur.
Je le savais. J'auras dû le savoir ! J'aurais dû rester à l'écart ne rien ressentir ! Je me maudis. Je suis maudite. Tout le monde souffre à cause de moi ! J'aurais dû m'éloigner. Mais non ! Il a fallu que je m'amourache de Thomas et à présent, il est mort... Qu'ai-je donc fais au Ciel pour mériter un tel châtiment ?
Je suis actuellement devant les grilles de Fedelmid. Une nouvelle année commence. Cela fait deux ans maintenant que Thomas est mort. Je pense toujours à lui. J'ai quinze ans. Il devrait en avoir dix sept. Je le vois toujours dans mes cauchemars. C'est toujours plus douloureux de me lever en sachant que je ne le reverrais pas.
J'entre au sein de l'école et je prends ma place à la table correspondant à ma maison. Les premières années arrivent quelques instants plus tard. Je les regarde d'un air absent. Je n'ai aucune considération pour eux. Je me fiche du fait qu'ils vont rencontrer Chryseis pour la première fois. Je me fiche de leur excitation ou de leur angoisse croissante. Je me fiche d'eux, je ne pense qu'à mon amour perdu. Thomas... J'aurais tant aimé qu'il soit là, près de moi... À ce moment, j'en ai eu marre et, ne prêtant pas attention aux têtes qui se tournèrent vers moi, je sortis de la Grande Salle. Pourquoi rester alors que je n'en ai rien à faire ? Je vais vers la salle de musique. L'un des seuls endroits où je me sens moi-même. Mais je change d'avis et vais vers la bibliothèque. Une fois que je l'ai atteinte, j'entre et je m'assois. Puis, je sors mon journal sous ma veste. Et je le feuillette, je tourne les pages à la recherche d'un souvenir. Et j'en trouve un. Un que j'aurais voulu oublier.

Cher journal, je voudrais mourir. Ma famille s'écroule. Tout est en morceau autour de moi. J'ai découvert que la mort de Thomas n'était pas accidentelle. La bombe sur laquelle ils travaillaient en science avait été trafiquée. C'était un meurtre. Et je sais qui l'a fait. La meurtrière me l'a avoué. C'était ma mère. Ma mère qui m'avait aimée, abandonnée, soignée, aidée. Ma mère qui avait tuée mon premier amour. Elle ne le trouvait pas digne de moi et a donc décidé de me l'arracher. Je la déteste. Alors je suis allée dans la forêt. Et je l'ai vu. Rubis. Étendue dans la neige. Une neige rouge sombre, imprégnée de sang. J'ai hurlé son nom. Rubis... Non loin de là, il y avait mon père. Je sais que c'est lui qui a fait ça.

En lisant ces lignes je ne peux 'empêcher de penser que je vis dans une famille d'assassin et de tueurs. Nos deux parents étaient des tueurs. Leurs trois enfants et leur entourage des victimes. Je tourne une page et là, je ne peux m'empêcher de sourire d'un air vengeur.

Cher journal, ce matin, ma mère est allée porter plainte contre mon père et ses accès de violence conjugales, avec ses coups et le sexe. Seulement, elle n'avait pas prévu qu'il l'accuse d'avoir trafiqué la bombe qui avait fait exploser le lycée du village et mon petit ami avec. Pour le coup, ils ont tout les deux été emprisonnés. Alors je suis allée leur rendre une petite visite sous prétexte qu'ils me manquaient. Je les ai tués tout les deux. Ma mère... Je lui ai parlé avant de lui briser la nuque.

C'est dommage. J'aurais adoré te voir crever à cause d'une putain d'explosion à la con. Mais c'est sans doute trop pour les salopes dans ton genre. Toi t'es une conne qui se fait discrète, une sale pute qui ne passe à l'action qu'après avoir trompé son monde. Je vais t'apprendre une chose. Avant de m'arracher Thomas comme tu l'as fait, tu aurais dû réfléchir une fois dans ta misérable vie. Tu aurais dû penser que j'étais assez intelligente pour découvrir que tu n'étais qu'une sale connasse ne voulant pas se retrouver seule comme une vieille conne toute ridée n'attirant personne. Crève sale pute !

Je lui avait simplement brisé la nuque. Quant à mon père... Je l'ai tué en lui plantant un couteau dans le torse. J'ai récupéré le couteau également. De toute façon, si les autorités l'avait récupéré, je n'aurais pas eu d'ennuis. J'ai tué deux meurtriers. Il ne me reste plus qu'Efrenzo pour me raccrocher un tant soit peu à la vie que je mène dès à présent.


Je rit presque. Puis je tourne les pages, je parcours les lignes qui s'offre à moi et les larmes coulent malgré moi.

Cher journal, ce matin j'ai assisté à une exécution ce matin, sur la place publique. Le condamné avait volé de la nourriture et blessée une femme enceinte dans sa fuite. Sans faire exprès d'après le condamné. Je le crois. Il le faut. Efrenzo... Je n'arrive pas à me sortir de la tête la lame de la guillotine lui tranchant la tête. Mon frère... Je suis orpheline. Je n'en peux plus de cette vie. Quand tout semble bien se dérouler. Je voudrais mourir.

Hum hum... Tu n'es pas à la Grande Salle ?

Je sursaute et je me retourne. Dimrost.

Si si, je suis à la Grande Salle en train de regarder des idiots choisir leurs maisons. Crétin.

Arrête un peu tu veux. T'avais l'air cool il y a deux ans. Il t'es arrivé quoi ?

La ferme imbécile !

Ben quoi ?

Tu ne connais même pas mon nom, tu ne sais rien de moi ! Fiche moi la paix !

Je me remis sur mes jambes, pris mon journal, je sortis de la bibliothèque en courant. Je me rendis à la salle de musique cette fois. Je m'assis calmement sur l'une des nombreuses chaînes et je laissai les larmes couler sans résister au sentiment d'impuissance qui me gagna. La porte s'ouvrit mais je ne l'entendis que faiblement. Je me recroquevillai sur ma chaise, continuant à pleurer. Quelqu'un vint s'asseoir à mes côtés. L'un des bras de ce quelqu'un m'entoura les épaules. Sans grandement y faire attention, je posai ma tête sur son épaule. Je le reconnus. Dimrost. Contre toute attente, je ne me dégageai pas. Je me sentais en sécurité. Et puis après c'est venu comme ça. J'ai relevé la tête, je l'ai fixé dans les yeux et, sans rien dire de plus, on s'est embrassés. Nous sommes retournés à la Grande Salle main dans la main. Au fond, j'ai peur de souffrir d'amour avec lui. Mais je préfère ne pas y penser. Le fait de trahir Thomas en quelque sorte est intenable. Mais je sais une chose.
J'aime Dimrost.
Une nouvelle année démarre. Il est temps d'y faire face.
 

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Dernière édition par Ellanna Meripihka le Ven 26 Déc - 16:45, édité 26 fois
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MessageSujet: Re: Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille |   Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille | EmptyLun 22 Déc - 20:54

Bienvenu!
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MessageSujet: Re: Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille |   Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille | EmptyLun 22 Déc - 23:35

Jjhfijiurgozui

J'aime ton personnage bon sang ><

Bonne courage pour la suite de ta fiche ~
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MessageSujet: Re: Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille |   Ellanna Meriphika | Je voudrais juste te hurler de me laisser tranquille | EmptyVen 26 Déc - 16:53




Félicitations, Tu es VALIDÉE



Tu rejoins la Classe Dragsmir

Bienvenue parmi nous Ellanna Meriphika ! Tu es maintenant Validée, ce qui te donne accès au forum entier, et notamment à la partie consacré au RP, ainsi qu'au Flood. Mais n'allons pas trop vite en besogne tu veux ? Il y a quelques endroits où tu dois impérativement te rendre avant de faire le fou un peu partout.
Si jamais tu n'as ni amis ni curly, alors va faire un tour par ici, tu pourras y faire quelques connaissances : ce sont les demandes de liens !
Si tu n'es pas capable de discuter avec des gens sans tout organiser au préalable, rends-toi par : ce sont les demandes de RP.
Et enfin, pour pouvoir décider de tes éventuels colocataires, rends-toi à cet endroit. Parce que c'est dur de supporter une année entière des gens que tu ne peux pas encadrer !
Allez, un dernier truc pour la route ? Oui ! Pense bien à remplir ton profil, notamment pour qu'on connaisse ta classe, c'est important, et n'oublie surtout pas de venir recenser ton avatar par là !

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