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 Un texte sorti des archives de ce bon vieux Jack

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MessageSujet: Un texte sorti des archives de ce bon vieux Jack   Un texte sorti des archives de ce bon vieux Jack EmptySam 14 Fév - 22:06

Je préviens mes futurs lecteurs et lectrices sur leur lecture. Ce que je pose ici dans ce post n'est qu'un chapitre d'une histoire que j'avais voulu crée il y a de cela pas mal d'année bien plus jeune. Les mots seront donc peut être maladroit, mais j'avais envie de partager avec vous ce chapitre.
Bonne lecture je l'espère et entrez donc, mes cher(e)s ami(e)s. ~


Φ Entre épée et magie Φ




Cette histoire remonte à plus de 710 ans avant aujourd'hui. Lors d'une nuit sans lune qui venait pointer le bout de son nez, un elfe du nom d'Elwaënn Clanff sortit en douce du village. Son village natal au Nord-est de L'Irlande avait pour nom Monaghan. Ville qui de nos jours existe toujours, mais bon revenons à cette légende. Elwaënn était un elfe à la peau aussi pale que la glace et des yeux d'une couleur féerique puisqu'ils étaient émeraude. Ces derniers rendaient donc le jeune homme assez unique. Il possédait également une grande taille chose banal chez sa race. Ses cheveux entre l'or et le crème lui donnaient encore plus de difficulté à passer inaperçu hélas. Dans les arts, il était assez doué, tout autant en musique, en chant et en combat. Il était un bretteur vif et minutieux ne ratant jamais sa cible. Il possédait un don d'analyse et d'observation de son environnement fort impressionnant. Il avait un don plus dur a porter, il était capable de déplacer par la force de sa pensée les objets. Cette télékinésie lui avait été héritée de sa mère une douce magicienne. Ce qu'il avait hérité de son père était une régénération incroyablement rapide même si en contrepartie cela l'affaiblissait mentalement. Malgré cela, il était préférable de combattre à ses côtés que contre lui. Sauf si vous aviez eu l'idée de raccourcir votre vie. Sa capacité à mieux supporter les coups le rendait d'une robustesse surprenante. Son corps était parsemé de cicatrise que ce soit les jambes les bras mais aussi le torse. La plus visible était celle qui lui barrait le visage sur sept centimètres allant du haut du sourcil gauche pour finir sur sa joue.

Comme je vous le disais précédemment, il était sorti en douce de Monaghan. Même s'il aimait sa vie, Elwaënn était tourmenté parce toutes les pertes affectives qu'il avait subies dans son court début de vie. De sa famille seul sa sœur Aya était encore en vie. Au contraire de son frère, cette dernière possédait une chevelure comparable de par sa couleur platine limite blanche à du blé. Ses iris parme la rendaient encore plus belle. Elle qui était assez douce et calme du fait de sa science, savait-elle aussi se défendre. Elle n'avait acquis de ses parents que la beauté et l'art de la magie. Elle était une élémentaliste fort douée contrôlant le feu, sa force était plus grande qu'elle ne l'imaginait. De son coté Elwaënn pouvait lui contrôler le vent, mais il l'ignorait totalement du fait de son don encore endormi. Ensemble, il avait eu le désir de découvrir ce que dans leur village leur était inaccessible. Le manque d'argent vint assez rapidement pointer le bout de son nez et leur seule solution fut de sa séparer pour acquérir l'argent qu'il avait besoin. Aya fit route vers la ville des érudits nommé Nasterming quand à Elwaënn il se dirigea plus au nord vers la ville de Silversword réputé comme une ville de guerrier sanguinaire.

Il put rapidement le constater, car aucune ville n'était moins inhospitalière que Silversword. Une ville où guerrier alcool et fange se mêlaient sans aucune douceur et avec brutalité. Le jeune elfe se fit accueillir par les gardes de la ville à coup d'insultes, de coup dans le dos et se fit retirer ses armes sans avoir pu ne serait-ce qu'en placer une. Errant à moitié désarmé dans la ville aux multiples dangers, il s'arrêta devant une auberge. Le toit noircit par les fumées, les rues répugnantes et refoulant toutes sortes d'odeur des plus désagréable et la façade lugubre rendaient l'endroit des plus inquiétant. Avec lenteur et beaucoup de précautions Elwaënn pénétra dans la battisse. À peine avait-il passé un pied à l'intérieur, qu'un chope d'hydromel vint s'écraser sur la porte dans un fracas. Que ce soit le vacarme de la chope brisée ou l'entrée de l'elfe dans ce débit de boisson, aucun des deux n'avait pour autant stopper le désordre environnant. On pouvait voir un barman caché par la peur derrière son bar pendant que des hommes aussi grand que dépourvu d'intelligence se mettait tout bonnement à retourner le lieu, en s'adonnant a un jeu où la violence était de surcroît et où les règles n'avaient sans doute pas lieux d'être. Elwaënn restait à la fois effrayé et assez étonné devant ce spectacle. Dans son village où le calme et la paix étaient maîtres, la violence l'alcool à foison et le manque total de bonne manière ne pouvaient faire bonne impression. Il n'avait donc pas du tout, l'habitude et encore moins envie d'y participer. Affronter des énergumènes au Q.I à l'égal de leur dentition n'avait rien d'intéressant. Il marcha en esquivant tantôt un poing ou encore une bouteille volant vers quelqu'un en cherchant une place pour s'asseoir. Il réussit après multiples esquives et recherches à trouver la dite table. Hélas, un ivrogne des plus alcoolisé y faisait siège. Avançant lentement vers l'homme, Elwaënn se tenait prêt à tout sauf à voir la dites personne face à lui s'effondrer dans un grand ronflement sur le sol. Au moins, cela lui avait évité une quelconque confrontation et également à devoir parler en face d'un homme à l'haleine chargé comme son sang.

Après les nombreuses péripéties qu'une simple auberge avait offertes à l'elfe, ce dernier alla prendre une chambre dans un lieu plus propice pour un être de sa nature et de son calme. Ce ne fut pourtant pas simple dans ce véritable gourbi qu'était Silversword où il était bien plus simple de trouver des armes et des esclaves qu'une chambre hospitalière et paisible. Il pénétra dans la pièce ce n'était peut-être pas digne de sa chambre au palais, mais au moins il ne risquait pas de se faire agresser pendant la nuit. Pendant cette dernière des coups nets se firent entendre de l'autre côté de la porte. C'est avec une coiffe improbable et une mine des plus épuisées qu'Elwaënn ouvrit la porte. Devant lui se trouvait une femme de joie portant une jupe au corset bien trop serré et qui lui faisait un sourire emplit à la fois de malice et de tentation. N'ayant ni l'habitude ni l'envie et encore moins l'argent l'elfe referma la porte. S'en suivirent plusieurs coups violents contre la porte et la voix féminine de la demoiselle le surnommant de différent nombreux d'oiseaux aussi fleuri que possible. Soupirant le jeune elfe retourna se coucher et plus rien ne vint le déranger jusqu'au lendemain. Elwaënn descendit vêtu sobrement et paya sa chambre se dirigea avec hâte vers le château du roi de Silversword. Il croisa la femme de joie, mais elle n'eut pas le temps de le reconnaître tant l'elfe partit comme une flèche à travers la foule bondant les rues. Après plusieurs heures et soupirs, il trouva enfin l'imposant château. Atteindre le château avait un calvaire et y entrer ne serait pas plus de tout repos pour Elwaënn. Ce château de pierre et fortifié était le domicile d'un roi nommé Narthex le Massif, non pas du fait qu'il ait pu être des plus méchant avec ses loyaux mais bourrins sujets ; non simplement qu'il arborait une grande stature. Du haut de ses 195 centimètres de ses fortes épaules et de sa poigne de fer, il contrôlait un royaume peuplé d'idiot juste bon à se battre et à créer ville brûlées et bain de sang. Pourtant même avec une telle réputation la ville de Silversword était toujours «debout» grâce à cet homme aussi inébranlable qu'un rocher et aussi imposant que sa voix rauque le laissât transparaître. Il arborait une tenue des plus royale même si sa couronne semblait ridicule sur sa tête massive. Ses mains tel des membres de titans reposaient sur les accoudoirs de son trône. Sa moustache soulignait une bouche aux lèvres craquelées par le froid et les épreuves. Ses iris enflammés et son nez fort donnaient l'impression d'avoir à faire à une gigantesque statue qui vous observe. Si Elwaënn n'avait pas été prévenu que le roi siégeait donc sur son trône, il l'aurait confondu avec une de ses sculptures grandeur nature d'un homme entier. Comme si la nature voulait créer un constate, la femme du roi était-elle plus douce, fine et surtout plus petite. Elle semblait comme une petite puce face à un géant, comme un brindille devant un chêne centenaire. Heureusement pour elle, elle avait su compenser sa fragilité et sa petitesse par un caractère volcanique et par une sincérité à toute épreuve. Elle tenait tête et savait contredire son immense mari quand elle le devait. Face à ce couple des plus asymétrique, le jeune frêle et assez étonné Elwaënn resta bouche bée. C'est alors que le sire interloqua Elwaënn.


-Qui es-tu petit homme et que viens-tu faire en mon royaume bien aimé ?« Je me prénomme Elwaënn Clanff... Et je viens acquérir une place... Dans votre royaume. »

-Depuis que ce vil être crasseux et verdâtre m'a menacé, je me méfie ! De surcroît, cet idiot m'a conduit à la guerre contre sa patrie ! C'est alors que la frère main de sa femme le fit se rasseoir et se calmer.

-J'ai cru que cette créature était un elfe donc j'ai bien failli t'enfermer pensant que tu étais un messager.
Elwaënn fut à la fois hilare et vexé qu'on le compare lui et ses semblables à des vulgaires orcs, surtout quand il ne sont dénué que de peu d'intelligence et d'un manque considérable de savoir vivre. Sa propre réflexion lui fit se rendre contre qu'humain et orcs avaient bien souvent des agissement identiques. Ne préférant pas partager son opinion dangereuse des humains, il demanda une faveur au roi.

« Comme je vous l'avais dit avant votre emportement sire Narthex, je veux faire partie de votre armée ! »


À la demande, l'homme massif répondit d'abord par un rire qui résonna dans toute la pièce puis il répondait :

-Tu n'es pas un peu trop frêle et petit pour faire partie de mon armée Haha ! Tu risques de te blesser jeune elfe !

Heureusement pour Elwaënn, mais pas pour le sire, la reine s'empourpra en se levant lançant un regard tueur vers son mari. Elle lui adressa des injures et lui rappelant qu'elle était elle-même petite et fragile et que ça ne l'empêchait pas de se faire respecter de bougres d'andouille comme lui. Ce dernier reprit place sur son trône et répondit à l'elfe :

-Suite aux paroles de mon épouse vient d'ajouter ... J'accepte ta requête, nous verrons bien de quoi tu es capable ! C'est donc avec un sourire aux lèvres qu'il quitta la pièce, hélas pour lui ce sourire le parti assez vite en voyant qui allait se charger de le rendre aussi robuste que les autres soldats.

Le premier jour de son entraînement pourrait être décrit comme un calvaire pour lui. Passer d'une simple dague à une grande épée à deux mains fut un véritable spectacle pour les autres soldats se moquant de lui. Au fur et à mesure que les jours, semaines et bientôt mois passaient le jeune elfe commençait à faire de sa lame le prolongement de son bras. À tel point qu'un matin d'automne le chef des soldats l'affronta. Cela faisait déjà plus d'un an que Elwaënn s'entraînait d'arrache-pied et ses efforts furent récompensé car il désarma l'homme avec talent rapidité et justesse. L'elfe était toujours aussi fragile, mais sa corpulence avait changé, il était plus digne d'être un soldat et ne ressemblait plus aux yeux des autres à un chétif jeune homme. Il ignorait totalement si son chemin allait recroiser celui de sa douce sœur.

*******************************************************************************************

Dans la ville luxuriante et des plus paisible de Nasterming , une chevelure enflammée se fit apercevoir à travers la foule. Aya marchait avec calme serrant un pendentif dans sa main tout en regardant le sol. Cet objet paraissait anodin même s'il avait été offert à la douce elfe par son frère. L'élémentariste aux cheveux de feu n'avait pas eu énormément d'ennui pour trouver la ville, malgré l'intervention sur le chemin d'un petit contingent de brigand qui n'avait pas fait long feu face à la belle. Elle en avait même récupéré d'eux quelques pièces d'or et un peu de nourriture, elle était plus chanceuse que son frère en général. En ce jour, elle devait aller rencontrer un homme dénommé Ludovic Von Darknatrus, alchimiste et mage érudit qui pouvait lui en apprendre en toute logique plus sur la magie. Son antre avait toujours été une vieille bibliothèque construite dans un monastère au centre de la ville. Un édifice qui avait l'air d'avoir survécu à tellement d'événements, tant la pierre avait été usée par la pluie et la pollution. Même si les gargouilles cassées pour certaines et les colonnes en partie brisées sur le sol n'empêchaient pas le bâtiment sacré de tenir encore debout témoin du passé. Aya pénétra avec calme dans la bâtisse en poussant la lourde porte qui émit un long craquement en s'ouvrant. L'intérieur n'avait rien avoir avec l'extérieur, on pouvait y apercevoir de nombreuses sculptures, mais aussi des enluminures des fresques et de nombreuses étagères. Sur ces dernières se trouvait différent recueils allant de la magie animale aux incantations elfique en passant par le vaudou et la magie scandinaves. En arrivant dans la ville, elle avait bien failli finir serveuse si le barman ne s'était pas rendu compte de son erreur. La demoiselle aurait sans aucun doute apprécié de travail dans l'auberge, mais après l'accueil qu'elle avait reçu cela était perdu d'avance. Des bruits de pas et de textiles en mouvement se firent attendre. Maintenant face à la demoiselle apparaissait un homme qui semblait aussi vieux que l'édifice où il se trouvait, malgré cela, il ne semblait pas encore sénile et aveugle. De ses iris argentés, il observa Aya. Il portait une toge aux couleurs mêlant parme rouge et blanc. Il était assez grand et c'est alors que l'elfe reconnu qu'il était des leurs. Quand Ludovic aperçut les oreilles pointues de la demoiselle, il devint plus conviviale et l'atmosphère étouffante du lieu se dissipa quelque peu. Le vieux mage se présenta avec une voix brisée par la froideur et la vie

-Qui êtes-vous jeune fille et que me vaut la visite d'une de mes consœurs ?

« Je viens vous demander de m'enseigner votre science pour faire de moi une elfe élémentariste plus complète »

-Plus complète ? Tu veux dire que tu veux connaître tout ce que je sais ?

« Oui, c'est cela »

- Haha jeune fille, c'est peine perdu, j'ai bientôt 105 ans et je ne connais même pas le quart des magies de ce lieu.

« Peut-être, mais si j'en crois ce que je sais Ludovic Von Darknatrus mage que vous êtes n'a pas peur des défis ? Donc m'enseigner la magie ne devrait pas vous arrêter même avec votre âge des plus respectable »

Ce dernier se mit à rire et accepta donc en ajoutant

-C'est bien parce que vous me semblez agréable et intelligente ma petite. Au faites vous vous prénommez ?

« Aya, Aya Clanff messieurs Von Darknatrus »
-Appelle moi Ludovic. Dés demain nous commencerons.

Sur ces mots, le mage et la belle elfe aux cheveux incandescents sortirent l'un à côté de l'autre de l'édifice. La lune de son rayonnement inondait les gens de la fille paisible. Les jours qui suivirent ne furent que de plus en plus long, car l'elfe apprenait si vite qu'elle en déstabilisait le mage. Ce dernier n'arrivait pas ne serait-ce que l'étonner. Après une semaine entière Aya put reprendre sa route sous le regard d'un Ludovic Von Darknatrus assez étonné. En toute sa vie, il n'avait jamais vu aussi forte et studieuse personne qu'Aya. Un vent nouveau faisait son entrée et après plusieurs mois chacun de leur côté, c'est sur un champ de bataille qu'Aya et Elwaënn se retrouvèrent. Ils formaient toujours les paires indissociables et efficaces d'antan, mais en plus maintenant, il avait le talent de se défendre. Leur nom resta à jamais dans les légendes comme ceux qui de rien avait réussi à faire beaucoup en sachant user de leur talent et surtout à faire retrouver une paix sans fin avant peu de moyens.
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